thérapie brève
Thérapie brève par excellence, la thérapie des Peak States est une thérapie élaborée par Grant McFetridge, Ingénieur électrique et Dr en Psychologie canadien et des chercheurs internationaux, depuis trente ans. Cette thérapie a été élaborée pour permettre à chacun d’améliorer sa qualité de vie intérieure en atteignant des états extraordinaires de conscience, et de les conserver sur le long terme.
La thérapie Peak States permet aussi de guérir des traumatismes que nous traînons si souvent comme des valises trop lourdes. Valises qui nous empêchent de vivre pleinement la vie de nos rêves avec tout le bonheur et le sentiment d’accomplissement que nous méritons tous, pourtant.
Céline Guérin, Docteur en neurosciences et thérapeute Peak States, nous explique dans cette interview la joie qu’elle a eue en découvrant et en se formant à cette thérapie en 2015. En effet, elle a découvert une méthode scientifique, avec des protocoles rigoureux et sécurisés - donc sécurisants! -, qui explique les expériences mystiques qu’elle a pu faire, notamment en Inde. Nourrissant à la fois sa soif de comprendre de chercheuse et son besoin d’humanité, elle s’est surtout aperçue que cela permettait de guérir très rapidement de nombreux patients.
Mais dis nous Céline, que sont les Peak States, exactement ?
Les Peak States sont des états de conscience “de pointe”, traduit littéralement. On pourrait aussi traduire ce terme par états de conscience non ordinaires, paroxystiques, mystiques, supraconscience… nous avons choisi le terme d’états de conscience extraordinaires en français, qui révèle à la fois le caractère exceptionnel des ressentis intérieurs et le fait que ce sont des états qui vont au-delà de nos états de conscience ordinaires…
Grant McFetridge, fondateur de l’Institut pour l’étude des états de conscience extraordinaires - l’Institute for the Study of Peak States -, décrit actuellement une centaine de ces états de conscience extraordinaires. Par exemple l’état de paix intérieure et de paix profonde. L’état d’amour et de bienveillance. Ou encore l’état de Beauté Fondamentale, dans lequel tout semble très vivant autour, magnifique, comme si les couleurs étaient beaucoup plus vives, les sons plus intenses… L’état du Royaume du Chaman permet d’avoir certains dons, de capter ce qui se passe chez l’autre, la nature… Certains appellent cela le monde des esprits. Un autre état de conscience extraordinaire s’appelle l’état de Communication avec Gaïa, dans lequel on entend même les intentions de Gaïa sous forme de mots et de musique… Ce sont les intentions de la force créatrice. Il y a aussi l’état de Conscience du Créateur… L’état permettant de voir son Chemin de Vie optimal.
Beaucoup d’états de conscience différents qui donnent au patient des capacités et des ressentis spécifiques et précis.
En parallèle à un chemin spirituel
Parlons justement des personnes qui méditent, qui sont sur un chemin spirituel. À un moment donné de leur parcours, elles vont avoir un sentiment de connexion intense avec le tout et d’unité, elle peuvent atteindre différents des états cités auparavant. Ces personnes décrivent parfois l’état de Complétude, de clarté intérieure, de luminosité intérieure… d’états même dorés et sacrés à l’intérieur.
Un moment donné, les personnes en chemin spirituel font justement une expérience mystique, hors du commun. Du coup, nous ne le décrirons pas comme un état mais une expérience extraordinaire (Peak Experience).
Cela devient un état lorsque c’est permanent. Alors en effet, avec la thérapie Peak States, on est capables de rendre cette expérience permanente.
CETTE EXPÉRIENCE DEVIENT VRAIMENT PERMANENTE ?
Oui, et je vais donner un exemple. Une personne a eu une expérience extraordinaire de joie suite à une marche sur le feu. Pendant quelques jours, elle ressent le bénéfice de cette pratique et reste dans cet état de confiance, d’enthousiasme et de joie. Mais ensuite la joie se fade… On peut alors grâce à un protocole précis de la thérapie Peak States, retrouver cette expérience et la rendre permanente. La personne a par exemple atteint l’état que l’on appelle de Joie Sous-Jacente. Pour aller plus loin dans cet exemple, imaginons que cette personne qui a cet état, vive des événements tristes, et bien elle va quand même continuer de ressentir de la joie en fond. Même si elle ressentira bien sûr aussi la tristesse. Et souvent cela lui donne la capacité de rebondir plus vite et plus facilement.
CELA SEMBLE SUPER ! ET ÇA S’ACHÈTE OÙ ?
Ça s’achète en prenant rendez-vous et surtout… ça se paie au résultat ! Prenons l’exemple de quelqu’un qui vient me voir et me dit qu’il a fait une expérience mystique et qu’il veut retrouver cet état. Alors oui, je peux lui proposer de faire un contrat. Si j’arrive à rendre cet état extraordinaire permanent, il me paie en fonction de la valeur qu’on a convenu ensemble.
Et ensuite on fait les traitements de guérison des traumatismes qui bloquent l’état de conscience jusqu’à ce que la personne puisse acquérir cet état de manière permanente.
Du coup ce qui est important c’est de comprendre comment on obtient un Peak State ! En fait, semble-t-il, ces états de conscience extraordinaires sont notre droit de naissance, à tout un chacun.
Pas seulement pour les initiés !?
En effet, ce qui se passe, c’est que ce n’est pas juste certains initiés qui ont le droit d’avoir ces états de conscience. Ce n’est pas juste parce qu’on a bien pratiqué dans notre vie, fait de bonnes actions, bien médité, qu’on a alors le droit d’atteindre ces états de conscience tant convoités.
Selon le modèle des Peak States, on devrait même les avoir depuis notre naissance! Mais quelque chose - un ou plusieurs traumatismes - a fait qu’on les a perdus. Il est vrai que la méditation amène à certains états de conscience, mais par quelle labeur! Et ils sont rarement permanents, ils nécessitent d’être “entretenus”. Il est vrai également qu’en acquérant certains de ces états de conscience extraordinaires, on devient moins égocentré, plus compatissant, calme et bienveillant.
La plupart du temps, les états de conscience extraordinaires se sont donc perdus à la naissance ou il y a encore bien plus longtemps. De par nos ancêtres, notamment. C’est pourquoi le chaman peut être chaman de père en fils - ou de mère en fille -. Cela signifie que dans ces cas-là, il n’y a pas eu de traumatisme qui a bloqué l’état et que le parent et l’enfant ont été capables de garder cet état de conscience extraordinaire.
Quel est le mécanisme de guérison ?
Pour comprendre la guérison, il est indispensable de comprendre le traumatisme.
On pense souvent à des évènements violents quand on entend traumatisme, et c’est le cas, nos ancêtres ont vécu des guerres, des famines, des conditions de vie difficiles, des enfants qui décèdent, des violences… Un traumatisme peut se résumer par un événement qui est arrivé “sans qu’on soit préparé, et que l’on n’a pu accepter”. Le foetus aussi vit des traumatismes, le plus souvent d’ordre physique (un aliment, la pollution, une infection qui va être toxique pour le foetus). Plus tard dans nos vies, chaque fois qu’un événement - parfois simplement un conflit ou rien qu’une parole - réveille des émotions et des pensées négatives que l’on a du mal à gérer, on parle de moment traumatique selon le modèle des Peak States. Plus légers comparés à une guerre mais qui, en réalité, vont faire remonter des émotions bloquées depuis longtemps. Et ces émotions sont réactivées de manière cyclique, dans des circonstances qui peuvent n’avoir rien à voir.
Dans la thérapie des Peak States, on guérit en régressant dans le passé afin de ramener la conscience à l’origine du traumatisme. Une fois qu’on est de retour dans ce qu’on appelle le premier moment (l’origine du traumatisme), on génère un sentiment d’amour et d’acceptation. Cela permet de guérir, de métaboliser ce qui n’avait pas pu l'être jusque-là. On enlève des verrous, des blocages. Et cela a un impact sur la biologie, c’est l’hypothèse que l’on fait en tous cas. Cela viendrait “effacer” les cicatrices de l’ADN, dont on sait qu’elles apparaissent sous forme de modifications chimiques (épigénétiques) chez l’homme à la suite d’un choc ou d’un traumatisme. En effaçant cette marque épigénétique, le gène pourrait alors synthétiser la protéine nécessaire à la cellule pour que le corps réagisse de manière optimale, calme et paisible, à l'événement. Le traumatisme est guéri, l’émotion métabolisée, l’événement digéré...
Cette description correspond à n'importe quelle émotion en lien avec une chaîne de traumatismes. Mais il existe des traumatismes plus lourds de conséquences. Lorsque le traumatisme d'origine se situe à un moment bien précis du développement, un moment clé du développement lors duquel le fœtus devient plus complexe et donc apte à "intégrer" un nouvel état de conscience,alors le traumatisme va bloquer l’acquisition de l’état de conscience extraordinaire. Plus exactement le fœtus pourra expérimenter cet état de conscience mais le perdra à la naissance qui agit comme un activateur des traumatismes… Ces moments clés du développement peuvent se situer lors de la formation de l’ovocyte, du spermatozoïde, lors de la fécondation, la nidation, ou tout autre moment de complexification.
Ce sont ces traumatismes que l’on va tenter de guérir avec la thérapie Peak States lorsque l’on veut récupérer un état de conscience extraordinaire.
En fait, c’est un mélange entre le scientifique et le mystique ?
Totalement, j’explique souvent que le modèle de psychobiologie des Peak States nous apporte la compréhension biologique de ce qui crée nos états émotionnels, psychologiques et nos expériences mystiques. En d’autres termes, nos états mentaux reposent l’état de notre biologie, sur ce que la conscience expérimente au niveau biologique.
Donc oui le modèle de psychobiologie subcellulaire Peak States est un modèle scientifique théorique de ce qui se passe dans la cellule. Il y a de nombreux scientifiques qui ont travaillé et qui travaillent encore sur l’élaboration de ce modèle, des médecins, des biologistes. Nous continuons d’affiner et d’éprouver cliniquement chaque principe. Il y a aussi des aides spirituelles. Des maîtres, des chamans, des clairvoyants, des clairaudients qui ont participé à développer ce modèle.
Aujourd’hui encore, après trente ans, il y a toute une équipe de recherche qui travaille quotidiennement pour explorer les confins de notre conscience et de notre biologie. Bien évidemment, les personnes qui font partie de l’équipe de recherche ont des états de conscience extraordinaires qui leur permettent de “voir” ce qui se passe au niveau biologique.
Par contre dans l’équipe de recherche ces personnes ne vont pas s’appeler chamans. Ce seront “simplement” des personnes qui ont des états de conscience extraordinaires, des Peak States.
Les Peak States, terme bien connu dans le monde anglo-saxon
Le célèbre coach Anthony Robbins, par exemple, parle souvent des Peak States. Ce sont les moments ahah en fait. Ce terme est bien compris en anglais. Il fait tout de suite référence à une expérience et à une représentation inconsciente pour les anglophones. Le terme français d’états de conscience extraordinaires devra se faire sa place, aux côtés des états non ordinaires, des états modifiés de conscience, maintenant de plus en plus décrits et compris. Au départ, tout le monde ne comprendra pas ce mot de la même manière, en fonction de son expérience et de sa sensibilité.
Pour certains, il sera plus clair de parler d’état de conscience de haut niveau, par exemple. Ou d’état de conscience ultra fonctionnel. D’état de conscience mystique. De supraconscience.
Il est difficile de trouver un terme qui parle à tout le monde. Mais état de conscience extraordinaire semble tout de même la traduction qui se rapproche le plus en terme d’image mentale que l’on peut s’en faire. Qui vont au-delà de l’ordinaire. Et qui pourtant devraient être notre état de base.
Mais si on était tous dans cet état il n’y aurait plus de guerre, de famine ou de maltraitance créée par l’homme ?
Je pense qu’on peut faire cette extrapolation idéaliste en effet. Il n’y aurait plus d’histoire de pouvoir, d’histoire d’ego. L’argent ne serait qu’un moyen d’échange, une énergie d’échange. Ce qui est le cas à la base.
J’ai passé ma vie à me poser des questions sur notre psychologie, notre biologie, notre liberté, notre capacité à changer, à évoluer, notre capacité à nous libérer du déterminisme génétique… À nous libérer des carcans de notre personnalité… Cela a toujours été ma passion.
Après un long cheminement, qui m’a amené à un doctorat de biologie, puis à travers un questionnement spirituel, un long voyage et des expériences mystiques également, j’ai découvert les Peak States. Et pour moi cela a été la réponse à mon idéal et mes valeurs, ce à quoi j’ai envie de consacrer ma vie.
Et pourtant jusque-là j’avais croisé beaucoup d’écoles, de Maîtres, j’ai connu la recherche académique comme premier amour… Mais il n’y en a jamais eu un qui m’a parlé autant que les Peak States ! Et de manière très complète, avec les deux axes. À la fois l’axe spirituel et l’axe biologique.
En réalité, pour toutes les personnes qui se sont penchées profondément sur les questions de conscience, lorsqu’elles découvrent les Peak States, en règle générale c'est une révélation. Parce que ça parle, ça sonne juste. La théorie qui est derrière est extrêmement logique et robuste.
Les résultats de la thérapie sont là !
Et les résultats sont là ! Ils sont rapides, ils sont impressionnants !
D’ailleurs, c’est tellement rapide, efficace et durable - dans la majorité des cas - qu’il n’est pas rare que les proches de la personne traitée viennent d’eux mêmes en voyant une métamorphose si flagrante. Cela vient souvent heurter nos croyances sur la thérapie, ce que l’on croyait comprendre jusque là sur notre psyché, l’origine de nos émotions et la représentation de la maladie psychique. Cela bouscule et change notre façon de voir la santé mentale et nécessite un réajustement de notre grille de lecture. Le modèle des Peak States amène à un véritable changement de paradigme, d’autant plus pour ceux qui s’intéressent à comprendre la théorie du modèle.
Par exemple dans le cas des voix décrites par les personnes atteintes de schizophrénie, le modèle Peak States propose un modèle expliquant la cause biologique et un traitement permettant d’éteindre ces voix. L’origine remonterait à la vie intra-utérine et serait due à une infection fongique. Le traitement se fait soit de manière individuelle - en effet les patients décrivent souvent une ou plusieurs voix distinctes - soit de manière globale en utilisant un processus appelé le Silence Mental.
De manière assez surprenante, d’après les recherches de l’Institut, il semblerait qu’il n’y ait pas que les schizophrènes qui entendent des voix! En réalité c’est le cas de 70% de la population, peut-être même plus. Mais la plupart du temps nous attribuons ces voix à la manifestation normale de nos pensées.
Quand on fait quelque chose et qu’on se dit: “t’es nul(le)”, “mais pourquoi t’as dit ça”, ou celle qui commente tout ce qu’on fait, etc. Très souvent il s’agit de voix liées à un sentiment de dévalorisation. Ce sont celles qui posent problème et qu’on rencontre régulièrement en thérapie. Et elles vont donc s’apparenter à des pensées pour le commun des mortels. Mais en réalité ce sont des voix qui, si on porte notre attention dessus, sont extérieures à nous.
Pour le schizophrène cela va prendre tellement d’importance que ça en devient insupportable. Comme si le volume n’était pas le même. Et qu’il n’arrivait pas à faire taire ces voix. Il n’y a pas que ce problème dans la schizophrénie mais c’est un des problèmes.
Le processus du silence mental, par exemple
Il s'agit donc d'un des processus Peak States disponible afin d’atteindre un état de conscience extraordinaire de silence mental.
Pour une personne très fonctionnelle, qui parvient facilement à accepter les émotions et les sensations physiques, il faut compter trois séances de deux heures et demie à trois heures. Certaines personnes font cette guérison en moins de temps et pour d'autres, il faut plus de dix séances.
Cela reste un nombre de séances vraiment raisonnables si l’on compare avec des personnes qui vont méditer toute leur vie pour essayer d’avoir quelques minutes de silence mental dans la journée.
Pourquoi cela n’est pas répandu plus largement alors ?
Parce que l’objectif du fondateur, Grant McFetridge, n’était pas de faire de la thérapie. C’était d’atteindre des Peak States. Ce sont deux choses différentes.
Seulement sur le chemin vers l’atteinte de son objectif, il s’est rendu compte qu’on pouvait déjà résoudre tout un tas de traumatismes. Qui ne mènent pas forcément à des Peak States. Qui résolvent “simplement” des réactions émotionnelles. Et c’est déjà énorme!
Son but à lui c’est d’aller à l’origine du pourquoi et comment des traumas se sont créés, ce qu’il a déjà en grande partie réussi à comprendre, pour ensuite pouvoir guérir ce problème.
Le projet du fondateur à la base n’était pas non plus l’individuel. D’ailleurs s’il s’était arrêté à l’individuel il ne serait pas allé aussi loin. Donc lui s’intéresse à la recherche fondamentale. Il cherche à développer les protocoles et à développer une sorte d’immunité qui fait qu’on ne peut plus être "attaqué" et donc qu’on ne peut plus perdre ses états de conscience extraordinaires.
Pendant des années, comme il ne comprenait pas encore certains mécanismes, il ne les a pas divulgué et travaillait avec un cercle fermé de personnes.
Mais je reviendrai plus en détail sur le fondateur des Peak States et l’histoire de ses découvertes, car cela vaut un article à lui tout seul.
Ce qu’il faut savoir à ce stade, c’est que ce fondateur a toujours agit avec beaucoup d’éthique. Ces processus sont particulièrement très encadrés et sécurisés.
Et pour conclure, il est important de dire que ces processus vont au-delà de ce qui existait jusqu’alors. Je suis intimement convaincue que ce modèle représente l’avenir de la médecine psychiatrique et permettra à la médecine générale de mieux appréhender l’être humain dans toutes ses dimensions.
Merci pour votre attention. Pour prendre rendez-vous si vous souhaitez découvrir ces techniques de résolution des traumatismes, je vous laisse me contacter, les séances pourront se faire par Skype / zoom ou à mon cabinet, à Lausanne.
Vous pouvez également lire mon article sur le couple ici.
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